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LE CORONAVIRUS PROVIENT DU TRAFIC D’ANIMAUX SAUVAGES

 

FONDATION POUR LA RECHERCHE DE LA BIODIVERSITÉ

LE CORONAVIRUS

PROVIENT DU TRAFIC D’ANIMAUX SAUVAGES

 

FONDATION POUR LA RECHERCHE DE LA BIODIVERSITÉ

Dans le cadre des Extinction Rebellion Climate Change protests, des familles mettent en scène un moratoire en s’allongeant par terre au Natural History Museum, 22 avril 2019. © Trish Gant.

Nous empiétons sur les surfaces laissées à la vie sauvage, augmentant ainsi les risques de contacts entre humains et pathogènes.

La biodiversité mondiale subit des atteintes sans précédent, sous l’effet de cinq facteurs de pression directs – changements d’usage des terres, exploitation des ressources, changements climatiques, pollutions, espèces exotiques envahissantes – eux-mêmes sous l’influence des facteurs indirects comme la démographie humaine, les cultures, les modes de production et de consommation, les institutions et les gouvernances, avec des conséquences graves pour la survie de nos sociétés. En l’état actuel des connaissances, la pandémie en cours de Covid-19 associée au coronavirus SARS-CoV apparaît liée à ces atteintes à la biodiversité. À son origine, il y a eu très vraisemblablement un contact avec des animaux sauvages porteurs du virus SARS-CoV-2 ou d’une forme très voisine. Le 12 mars 2020, la revue Nature publiait deux articles scientifiques rédigés par des équipes chinoises qui indiquaient, sur la base de la similitude des séquences génétiques, que des chauves-souris étaient des réservoirs potentiels du virus SARS-CoV-2. La séquence du virus trouvée chez l’espèce Rhinolophus affinis était identique à 96% à celle du SARS-CoV-2. D’autres animaux auraient pu aussi jouer un rôle dans l’émergence de cette zoonose – l’hypothèse du rôle qu’aurait joué la consommation de pangolin nécessite encore confirmation. Les auteurs ont alors appelé à la mise en place d’une réglementation stricte à l’encontre de la domestication et de la consommation d’animaux sauvages.

 

S’il est encore difficile de déterminer avec précision comment s’est fait ce contact initial entre des humains et des animaux porteurs du coronavirus SARS-CoV-2, on constate cependant, depuis le dernier quart du XXe siècle, une augmentation exponentielle et rapide de l’apparition de zoonoses. Certains de ces travaux mettent en évidence une corrélation positive forte entre ce phénomène et le nombre d’espèces d’oiseaux et de mammifères menacées selon les critères de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). Ces résultats suggèrent que les pressions qu’exercent les activités anthropiques sur la biodiversité – en particulier la surexploitation des ressources vivantes (dont le braconnage), la fragmentation et la réduction rapide des habitats naturels qui génèrent un effondrement de populations animales et végétales de nombreux taxons et une perte significative de diversité génétique et phylogénétique – sont vraisemblablement à l’origine de la multiplication de ces zoonoses.

 

La conversion des terres au bénéfice de certains modes de production agricole, l’urbanisation ou la création d’infrastructures diverses (réseaux routiers, ferroviaires, aménagements industriels, etc.) fragmentent ou détruisent les habitats de nombreuses espèces. Elles empiètent de plus en plus sur les surfaces laissées antérieurement à la vie sauvage, augmentant ainsi les risques de contacts entre humains et pathogènes potentiellement dangereux pour les êtres humains (...)

 

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Lire la suite dans la revue RAVAGES et sur le site de la Fondation.

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