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Aryan-looking athletes dispassionately staring into the glorious future, standing before sculptures commemorating past victories of the fatherland; in the background Albert Speer-inspired neo-classical architecture. Something out of Leni Riefenstahl? Actually, these are posters seen in Moscow promoting the 2014 Winter Olympics.

“Il est aussi excitant de voir ses partenaires sexuels comme des personnes libres et égales que comme des subalternes ou des maîtres.”

“Il est aussi excitant de voir ses partenaires sexuels comme des personnes libres et égales que comme des subalternes ou des maîtres.”

LE POUVOIR ÉROTIQUE

DE LA DÉMOCRATIE

Tout l’intérêt de la démocratie vient qu’elle reconnaît la diversité des sources du désir sexuel et qu’aucune n’a plus de pertinence psychologique qu’une autre.

____

 

Fascinant Fascisme est le titre provocateur d’un essai de Susan Sontag, publié en 1975, dont le retentissement fut important dans la communauté de ceux qui s’intéressaient aux rapports entre l’éthique et l’esthétique, ou à la signification politique du mouvement de libération sexuelle (1).

Sontag essayait de mettre en évidence l’influence insidieuse et persistante de l’esthétique fasciste dans la vie sexuelle des sociétés démocratiques, influence qui s’exprimait, d’après elle, dans l’attraction de plus en plus répandue pour les relations sadomasochistes et la quincaillerie érotique qui les accompagne.

On ne peut pas nier que Susan Sontag ait touché un problème important. Mais la thèse qu’elle défend est biaisée, à mon avis, par l’idée qu’il existerait une séduction naturelle et irrésistible des maîtres et des bourreaux. Sous l’influence, probablement, de discours élitistes sur la stupidité fondamentale du peuple et son penchant bien connu pour la “servitude volontaire”, Susan Sontag semble incapable d’envisager “le pouvoir érotique de l’égalité et de la liberté”. Elle n’est évidemment pas la seule dans ce cas.

 

Les limites de l’imagination sexuelle. L’essentiel de l’essai de Sontag est consacré à Leni Riefensthal, actrice et cinéaste allemande, qui mit sa célébrité au service de la propagande nazie dès les années 1930, et mourut tranquillement dans son lit en 2003, à plus de cent ans, sans avoir renié une seule seconde son attachement personnel à Hitler et en ayant bénéficié, vers la fin de sa vie, d’une réhabilitation publique assez incompréhensible (dans les Cahiers du Cinéma entre autres).

Entre la fin de sa carrière de propagandiste et sa mort, elle n’avait pourtant rien fait d’autre, artistiquement parlant, que publier quelques albums de photos, dont deux sur les Noubas du Soudan, plombés par le mythe du bon sauvage, et commettre quelques documentaires incroyablement ennuyeux sur la plongée sous-marine, qui fut sa dernière passion. 

Pour Susan Sontag, l’indulgence et même la fascination à l’égard de Leni Riefensthal doivent être compris sur le fond d’un mouvement plus général de curiosité, de nostalgie, et même d’“attirance nettement sexuelle” envers le fascisme, à quoi se mêlerait un goût contemporain pour l’horreur gore et l’irrationnel qui n’aurait rien d’ironique. Elle estime que les liens intellectuels et émotionnels entre le théâtre sexuel sadomasochiste et la dramaturgie politique du fascisme sont absolument évidents. Elle voit dans l’attachement – si on peut dire – de certains groupes gays aux emblèmes, aux costumes, aux accessoires et au folklore corporel nazis un signe spectaculaire de ces liens. Elle considère que, même si le fascisme italien et le nazisme allemand ne sont plus d’actualité en tant que régimes politiques, leur “pouvoir érotique” reste énorme. Elle aboutit ainsi à son idée principale: les mouvements de gauche tendent à être “unisexes”, ou à développer une image asexuée, alors que les mouvements de droite ont une “surface érotique” en dépit de leurs programmes officiels puritains et répressifs. Elle peut alors conclure que le nazisme est certainement plus “sexy que le communisme”, tout en précisant, heureusement, qu’il ne faut pas porter ce fait au crédit des nazis, mais en profiter pour reconnaître la “nature et les limites de l’imagination sexuelle”. Ce qu’elle semble vouloir dire par là, c’est que notre sexualité est ainsi faite, naturellement, que la domination et la soumission ont un pouvoir érotique que l’égalité et la liberté n’ont pas.

 

Le théâtre sexuel sadomasochiste. Certains événements artistiques postérieurs à la parution de l’essai de Sontag semblent aller dans le sens de son diagnostic. Le succès considérable, commercial et critique, du livre de Jonathan Littel, Les Bienveillantes, dont le personnage principal est un nazi “raffiné”, homosexuel incestueux, pas complètement “outé”, n’était-il pas lié, en partie au moins, au pouvoir de séduction des bourreaux (2)?

Pourtant, Susan Sontag n’a pas raison sur toute la ligne. Je me permettrais même de dire que son argumentation est, par endroits, un enchaînement de clichés et d’affirmations sans preuves. D’un côté, Susan Sontag est trop optimiste en ce qui concerne la fin de la menace politique des régimes autoritaires de type nazi ou fasciste. Sans vouloir dramatiser, on peut dire que les partis populistes et xénophobes en Europe et ailleurs présentent une vitalité inquiétante dans le contexte économique et politique présent. Malheureusement, rien ne semble exclure la possibilité qu’ils s’installent au pouvoir avec des conséquences aussi tragiques qu’autrefois. D’un autre côté, il me semble que Susan Sontag interprète de façon erronée le théâtre sexuel sadomasochiste. 

Il existe une “utopie” SM (3), qui valorise les renversements de pouvoir, la fluidité et la mobilité des relations de dominant à dominé, d’actif à passif. Bien sûr, les pratiques SM ne sont pas toujours comprises et jouées sur ce mode démocratique. En tout cas, cette utopie est tout le contraire d’une fascination pour le fascisme. De plus, dans ce que Susan Sontag appelle le théâtre sexuel sadomasochiste, on accorde une importance cruciale au consentement, ce qui le met aux antipodes des relations de domination et de persécution non consenties que le fascisme et le nazisme avaient mises en place.

 

La séduction des égaux. Ce qui manque dans le raisonnement de Susan Sontag, c’est, je crois, la reconnaissance de la diversité des sources du désir sexuel, et du fait qu’aucune n’a plus de pertinence psychologique qu’une autre. Susan Sontag semble penser que seul le modèle fasciste du maître et de l’esclave à perpétuité peut exercer une puissante fascination érotique. Mais si c’était vrai, nous ne devrions jamais éprouver d’emballement sexuel à l’égard d’une personne dont nous avons le sentiment qu’elle est notre égale à tous les égards, ce qui est une hypothèse absurde – et que tout semble démentir, dans mon cas particulier au moins, si je peux me permettre de l’évoquer. Un telle contrainte sur nos désirs sexuels devrait même, en fin de compte, exclure toute attraction pour des relations sadomasochistes consenties et réversibles, ce qui serait absurde aussi. 

 

Signification politique du désir sexuel. En réalité, rien n’interdit de penser qu’il peut être aussi excitant, au moins, de voir ses partenaires sexuels comme des personnes libres et égales que comme des subalternes infra humains, ou des maîtres qu’on craint. 

Si on essaie de donner une signification politique à ce “pluralisme” du désir sexuel, on pourra, je crois, reconnaître la possibilité d’un potentiel érotique des régimes démocratiques, fondés sur les idéaux de liberté et d’égalité, ainsi que sur le principe que toute position dominante doit être en principe contestable, provisoire, et réversible. Cette idée de pouvoir érotique de la démocratie est, bien sûr, un peu métaphorique, mais pas plus que celle du pouvoir érotique du fascisme. 

 

Sexe, émotions et démocratie. Il est difficile de nier que des formes d’organisation politique autoritaire et rigidement hiérarchique, comme les régimes fascistes ou nazis, ont exercé une certaine séduction sur le grand nombre. Mais ce que l’histoire et la sociologie montrent aussi indéniablement, ce sont les emballements de masse quasi érotiques pour des formes d’organisation politique démocratique fondées sur la liberté et l’égalité la plus complète possible. La littérature dite révolutionnaire est remplie d’exemples de mouvements enthousiastes pour l’autogestion, l’organisation sans aucune contrainte et la camaraderie sexuelle, même si leur succès n’a pas été durable. Ce que l’analyse philosophique nous apprend également, c’est que nous ne voulons pas simplement avoir des maîtres bienveillants, négligents ou paresseux, qui nous permettent de faire ce que nous désirons. Il nous arrive aussi d’avoir le désir d’échapper à la domination d’autrui, c’est-à-dire de ne pas avoir de maître du tout (4)!

 

Pouvoir érotique de la démocratie. Ce que j’appelle “pouvoir érotique de la démocratie”, c’est la pensée que les idéaux de liberté et d’égalité, de réversibilité des positions de pouvoir, peuvent exercer sur nous un puissant attrait émotionnel, dont il n’est pas du tout exclu qu’il prenne aussi une forme sexuelle. Personnellement, j’estime que la démocratie ne peut pas être justifiée par cet attrait émotionnel, et que l’adhésion réfléchie à ce régime politique est plus souhaitable qu’un enthousiasme quasi sexuel à son égard. Mais c’est une autre question de philosophie politique et morale que je n’aborderai pas ici.

Tout ce que je veux dire, c’est que la domination et la soumission irréversibles n’ont pas le monopole du pouvoir de séduction et que, contrairement à ce qu’affirment Susan Sontag et ceux qui la suivent ou l’inspirent, il n’y a aucune raison de penser que les idéaux démocratiques de liberté, d’égalité et de réversibilité ne sont pas aussi sexy que la mise en scène du pouvoir inconditionnel des maîtres. ■

Tout l’intérêt de la démocratie vient qu’elle reconnaît la diversité des sources du désir sexuel et qu’aucune n’a plus de pertinence psychologique qu’une autre.

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Fascinant Fascisme est le titre provocateur d’un essai de Susan Sontag, publié en 1975, dont le retentissement fut important dans la communauté de ceux qui s’intéressaient aux rapports entre l’éthique et l’esthétique, ou à la signification politique du mouvement de libération sexuelle (1).

Sontag essayait de mettre en évidence l’influence insidieuse et persistante de l’esthétique fasciste dans la vie sexuelle des sociétés démocratiques, influence qui s’exprimait, d’après elle, dans l’attraction de plus en plus répandue pour les relations sadomasochistes et la quincaillerie érotique qui les accompagne.

On ne peut pas nier que Susan Sontag ait touché un problème important. Mais la thèse qu’elle défend est biaisée, à mon avis, par l’idée qu’il existerait une séduction naturelle et irrésistible des maîtres et des bourreaux. Sous l’influence, probablement, de discours élitistes sur la stupidité fondamentale du peuple et son penchant bien connu pour la “servitude volontaire”, Susan Sontag semble incapable d’envisager “le pouvoir érotique de l’égalité et de la liberté”. Elle n’est évidemment pas la seule dans ce cas.

 

Les limites de l’imagination sexuelle. L’essentiel de l’essai de Sontag est consacré à Leni Riefensthal, actrice et cinéaste allemande, qui mit sa célébrité au service de la propagande nazie dès les années 1930, et mourut tranquillement dans son lit en 2003, à plus de cent ans, sans avoir renié une seule seconde son attachement personnel à Hitler et en ayant bénéficié, vers la fin de sa vie, d’une réhabilitation publique assez incompréhensible (dans les Cahiers du Cinéma entre autres).

Entre la fin de sa carrière de propagandiste et sa mort, elle n’avait pourtant rien fait d’autre, artistiquement parlant, que publier quelques albums de photos, dont deux sur les Noubas du Soudan, plombés par le mythe du bon sauvage, et commettre quelques documentaires incroyablement ennuyeux sur la plongée sous-marine, qui fut sa dernière passion. 

Pour Susan Sontag, l’indulgence et même la fascination à l’égard de Leni Riefensthal doivent être compris sur le fond d’un mouvement plus général de curiosité, de nostalgie, et même d’“attirance nettement sexuelle” envers le fascisme, à quoi se mêlerait un goût contemporain pour l’horreur gore et l’irrationnel qui n’aurait rien d’ironique. Elle estime que les liens intellectuels et émotionnels entre le théâtre sexuel sadomasochiste et la dramaturgie politique du fascisme sont absolument évidents. Elle voit dans l’attachement – si on peut dire – de certains groupes gays aux emblèmes, aux costumes, aux accessoires et au folklore corporel nazis un signe spectaculaire de ces liens. Elle considère que, même si le fascisme italien et le nazisme allemand ne sont plus d’actualité en tant que régimes politiques, leur “pouvoir érotique” reste énorme. Elle aboutit ainsi à son idée principale: les mouvements de gauche tendent à être “unisexes”, ou à développer une image asexuée, alors que les mouvements de droite ont une “surface érotique” en dépit de leurs programmes officiels puritains et répressifs. Elle peut alors conclure que le nazisme est certainement plus “sexy que le communisme”, tout en précisant, heureusement, qu’il ne faut pas porter ce fait au crédit des nazis, mais en profiter pour reconnaître la “nature et les limites de l’imagination sexuelle”. Ce qu’elle semble vouloir dire par là, c’est que notre sexualité est ainsi faite, naturellement, que la domination et la soumission ont un pouvoir érotique que l’égalité et la liberté n’ont pas.

 

Le théâtre sexuel sadomasochiste. Certains événements artistiques postérieurs à la parution de l’essai de Sontag semblent aller dans le sens de son diagnostic. Le succès considérable, commercial et critique, du livre de Jonathan Littel, Les Bienveillantes, dont le personnage principal est un nazi “raffiné”, homosexuel incestueux, pas complètement “outé”, n’était-il pas lié, en partie au moins, au pouvoir de séduction des bourreaux (2)?

Pourtant, Susan Sontag n’a pas raison sur toute la ligne. Je me permettrais même de dire que son argumentation est, par endroits, un enchaînement de clichés et d’affirmations sans preuves. D’un côté, Susan Sontag est trop optimiste en ce qui concerne la fin de la menace politique des régimes autoritaires de type nazi ou fasciste. Sans vouloir dramatiser, on peut dire que les partis populistes et xénophobes en Europe et ailleurs présentent une vitalité inquiétante dans le contexte économique et politique présent. Malheureusement, rien ne semble exclure la possibilité qu’ils s’installent au pouvoir avec des conséquences aussi tragiques qu’autrefois. D’un autre côté, il me semble que Susan Sontag interprète de façon erronée le théâtre sexuel sadomasochiste. 

Il existe une “utopie” SM (3), qui valorise les renversements de pouvoir, la fluidité et la mobilité des relations de dominant à dominé, d’actif à passif. Bien sûr, les pratiques SM ne sont pas toujours comprises et jouées sur ce mode démocratique. En tout cas, cette utopie est tout le contraire d’une fascination pour le fascisme. De plus, dans ce que Susan Sontag appelle le théâtre sexuel sadomasochiste, on accorde une importance cruciale au consentement, ce qui le met aux antipodes des relations de domination et de persécution non consenties que le fascisme et le nazisme avaient mises en place.

 

La séduction des égaux. Ce qui manque dans le raisonnement de Susan Sontag, c’est, je crois, la reconnaissance de la diversité des sources du désir sexuel, et du fait qu’aucune n’a plus de pertinence psychologique qu’une autre. Susan Sontag semble penser que seul le modèle fasciste du maître et de l’esclave à perpétuité peut exercer une puissante fascination érotique. Mais si c’était vrai, nous ne devrions jamais éprouver d’emballement sexuel à l’égard d’une personne dont nous avons le sentiment qu’elle est notre égale à tous les égards, ce qui est une hypothèse absurde – et que tout semble démentir, dans mon cas particulier au moins, si je peux me permettre de l’évoquer. Un telle contrainte sur nos désirs sexuels devrait même, en fin de compte, exclure toute attraction pour des relations sadomasochistes consenties et réversibles, ce qui serait absurde aussi. 

 

Signification politique du désir sexuel. En réalité, rien n’interdit de penser qu’il peut être aussi excitant, au moins, de voir ses partenaires sexuels comme des personnes libres et égales que comme des subalternes infra humains, ou des maîtres qu’on craint. 

Si on essaie de donner une signification politique à ce “pluralisme” du désir sexuel, on pourra, je crois, reconnaître la possibilité d’un potentiel érotique des régimes démocratiques, fondés sur les idéaux de liberté et d’égalité, ainsi que sur le principe que toute position dominante doit être en principe contestable, provisoire, et réversible. Cette idée de pouvoir érotique de la démocratie est, bien sûr, un peu métaphorique, mais pas plus que celle du pouvoir érotique du fascisme. 

 

Sexe, émotions et démocratie. Il est difficile de nier que des formes d’organisation politique autoritaire et rigidement hiérarchique, comme les régimes fascistes ou nazis, ont exercé une certaine séduction sur le grand nombre. Mais ce que l’histoire et la sociologie montrent aussi indéniablement, ce sont les emballements de masse quasi érotiques pour des formes d’organisation politique démocratique fondées sur la liberté et l’égalité la plus complète possible. La littérature dite révolutionnaire est remplie d’exemples de mouvements enthousiastes pour l’autogestion, l’organisation sans aucune contrainte et la camaraderie sexuelle, même si leur succès n’a pas été durable. Ce que l’analyse philosophique nous apprend également, c’est que nous ne voulons pas simplement avoir des maîtres bienveillants, négligents ou paresseux, qui nous permettent de faire ce que nous désirons. Il nous arrive aussi d’avoir le désir d’échapper à la domination d’autrui, c’est-à-dire de ne pas avoir de maître du tout (4)!

 

Pouvoir érotique de la démocratie. Ce que j’appelle “pouvoir érotique de la démocratie”, c’est la pensée que les idéaux de liberté et d’égalité, de réversibilité des positions de pouvoir, peuvent exercer sur nous un puissant attrait émotionnel, dont il n’est pas du tout exclu qu’il prenne aussi une forme sexuelle. Personnellement, j’estime que la démocratie ne peut pas être justifiée par cet attrait émotionnel, et que l’adhésion réfléchie à ce régime politique est plus souhaitable qu’un enthousiasme quasi sexuel à son égard. Mais c’est une autre question de philosophie politique et morale que je n’aborderai pas ici.

Tout ce que je veux dire, c’est que la domination et la soumission irréversibles n’ont pas le monopole du pouvoir de séduction et que, contrairement à ce qu’affirment Susan Sontag et ceux qui la suivent ou l’inspirent, il n’y a aucune raison de penser que les idéaux démocratiques de liberté, d’égalité et de réversibilité ne sont pas aussi sexy que la mise en scène du pouvoir inconditionnel des maîtres. ■

 

(1) Susan Sontag, “Fascinant Fascisme” (1974), dans Sous le signe de Saturne, Paris, Seuil, 1985.

(2. Charlotte Lacoste, Séductions du bourreau, Paris, PUF, 2011. 

(3) Pat Califia, Sexe et Utopie, Paris, La Musardine, 2008.

(4) Les analyses du philosophe australien Philip Pettit sont très éclairantes de ce point de vue. Voir son Républicanisme, Paris, Gallimard, 1997, trad. en 2004.

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