SOUTENONS LES CROISÉS DE L’AMOUR ÉTERNEL!
Frédéric Joignot
SOUTENONS LES CROISÉS DE L’AMOUR ÉTERNEL!
Frédéric Joignot
Selfie pris par Arnaud Gagnoud le soir de l'agression le 18 septembre 2019.
Mon Dieu! les socialistes amoraux collectivistes veulent nous imposer un mariage contre-nature, contraire à toutes les valeurs familiales et religieuses, qui attente à la dignité humaine et nous précipite dans un monde de turpitudes. Heureusement des esprits forts, des journalistes humanistes, des prêtres, de imams se dressent contre cette honte nationale. Tour d’horizon de la résistance bien-pensante à la conspiration des sodomites au printemps 2013.
_________________
…On ne dira jamais assez les dangers des pentes glissantes. Voyez comment, adolescent, jouer loin des professeurs sous un préau sombre, ou pire, fréquenter les douches et les vestiaires collectifs, vous met en danger de croiser une ou un pervers polymorphe qui dévoiera à jamais votre sexualité naturelle. Alors, garçon, vous commettrez bientôt l’odieux acte de sodomie, récusé par la Bible elle-même, fille, vous profanerez l’autel sacré de la reproduction avant le mariage. Et demain, entraîné sur cette pente fatale, vous soutiendrez l’infâme “mariage gay” voulu par les socialistes athées, qui nous le savons trop bien mène aux pires dérives morales et charnelles – comme les esprits forts, Dieu soit loué, nous le rappellent depuis quelques semaines dans leurs journaux et leurs prêches pour arrêter cette infamie…
Voyez le site Le Figaro.fr du 14 novembre qui nous prévenait par ce gros titre en page Info: “Mariage gay: risque de zoophilie”. Tout à sa croisade contre l’honteuse alliance homosexuelle, le journaliste citait à foison les lourds arguments de l’Union des Organisations Islamiques de France (UOIF), qui proclament avec sagesse: “Si le mariage entre deux personnes du même sexe devient une norme, alors les revendications les plus incongrues peuvent le devenir. Qui pourra délégitimer la zoophilie et la polyandrie au nom du sacro-saint amour?” Le Figaro ne démentait pas ces analyses inquiètes, au contraire, il les mettait en Home page. Par le fait, existe-t-il quelque différence entre forniquer avec un homosexuel ou avec une chèvre, un baudet ou un mastiff?
Aucune, puisque nous sommes dans tous les cas sortis de la Nature, passés dans le cloaque, entraînés vers le pire, reniant l’universel accouplement des femmes et des hommes après le mariage voulu par la Création divine Une forme d’amour dénaturée, l’infernale sodomie, en entraîne bientôt une autre, puis une autre, plus terrible encore, plus… bestiale – revoilà le fameux effet de glissade vers les abîmes dont nous parlions…
Heureusement, après leurs frères musulmans, bien des chrétiens ont compris cette logique de dénaturation. En 1977 déjà, lors des premiers mouvements homosexuels aux Etats Unis réclamant plus de tolérance envers les amours minoritaires (la dictature des minorités commençait!), la populaire chanteuse américaine Anita Bryant avait déclaré avec lucidité: “Si on donne des droits aux gays, il faudra ensuite en donner à ceux qui couchent avec des saint-bernard”. Elle avait même ajouté qu’elle comprenait le meurtre d’un homosexuel “par amour du Christ!”. Ce cri du coeur avait précipité dans les rues de New York et de San Francisco des dizaines de milliers de sodomites indignés – les dégoûtantes “gay pride” –, il n’empêche, la chanteuse révélait la même vérité profonde que celle énoncée par nos frères islamistes: la relation homosexuelle bafoue l’Ordre des choses de la Création, ruine toute morale sexuelle, et nous précipite vers l’enfer de la sodomie et la bestialité.
De prestigieux opposants actuels au mariage gay en France se sont souvenus avec bonheur de ces redoutables effets d’engrenage. Ainsi, le 14 octobre dernier, le cardinal Philippe Barbarin, l’archevêque de Lyon, un saint homme d’habitude très taiseux sur les questions sexuelles (notamment sur les abus sur mineur répétés reprochés par des mécréants à un prêtre de son diocèse), a déclaré sur RTL que le mariage homosexuel ouvrait la voie… à l’inceste. “Après, ça a des quantités de conséquences qui sont innombrables. Après, ils vont vouloir faire des couples à trois ou à quatre. Après, un jour peut-être, l’interdiction de l’inceste tombera.”
L’archevêque, hélas, ne se trompe pas, ici encore la logique fatale de l’effet pervers guette ces ouailles perdues: en voulant se marier, adopter des enfants, les “bougres” révèlent leurs désirs secrets. S’ils élèvent des mineurs, ce n’est pas comme ils disent pour fonder une famille ou régulariser les douloureuses questions légales qui les pénalisent eux et les 100.000 enfants déjà élevés par les couples homosexuels (car nous en sommes là!), mais pour pouvoir… je n’ose l’écrire… forniquer avec ces petits êtres – libérer leurs désirs pédophiles, tels tous ces (hélas nombreux) prêtres satanistes cachés dans le giron de notre sainte mère l’Église. Éternelle Sodome…
Dans Le Figaro même, de brillants éditorialistes connus pour l’acuité de leurs analyses et la générosité de leur philosophie, rappellent à l’encan les affres associés à la liaison homosexuelle et à son officialisation devant un maire de la République. Ce serait, selon le pénétrant Yvan Rioufol “céder à la tyrannie des minorités”, (car bien sûr la majorité n’est jamais tyrannique), qui ajoutait: “Qu’est-ce qui interdirait ensuite de réclamer la légalisation de la polygamie?” Un implacable raisonnement.
Même grave questionnement chez l’humaniste Éric Zemmour, grand défenseur de la paix sociale, qui, reprenant avec vigueur l’argument des musulmans radicaux, explique que le mariage gay se justifiant au nom de “l’amour”, il sera donc possible d’envisager l’union d’un père et d’une fille, ou beaucoup plus: “Pourquoi ensuite interdire le mariage entre un frère et une sœur, des mariages à trois, quatre personnes qui s’aiment.” Il a terriblement raison: l’amour est une notion si vaste, si polysémique, un tel fourre-tout, pourquoi alors ne pas épouser en secondes noces sa mamie adorée ou la cousine Marine, que nous aimons de plus en plus? Malheureux gays, ils ne mesurent pas les conséquences dévastatrices de leur funeste perversion…
Avec courage et indépendance d’esprit, ces éditorialistes développaient la même ligne éditoriale que leur Président-Directeur Général, Serge Dassault, propriétaire du Figaro, qui rappelait le 8 novembre sur France Culture combien l’homosexualité est pernicieuse, et surtout galopante: “On va avoir un pays d’homos. Eh bien, alors, dans dix ans, il n’y a plus personne. C’est stupide!” Stupide, il l’a dit! Il ajoutait avec science “Regardez dans l’histoire, la Grèce, l’homosexualité est une des raisons de sa décadence” (Socrate le corrupteur de la jeunesse était socratique, n’oublions pas) et poursuivait avec intelligence: “Décadence totale, bien sûr. C’est l’arrêt de la famille, c’est l’arrêt du développement des enfants, c’est l’arrêt de l’éducation. C’est un danger énorme pour l’ensemble de la nation, énorme!”. C’est cela, nous sommes dans l’énorme…
Serge Dassault rejoignait les propos de l’actuel président du RPF, Christian Vanneste, longtemps apparenté UMP, qui a déclaré audacieusement en janvier 2005 à l’Assemblée Nationale, puis à la Voix du Nord: “Le comportement homosexuel est une menace pour la survie de l’humanité” (car cet échauffement le tourmente à raison plus encore que le réchauffement climatique). Condamné en première instance par la Cour de Lille pour “incitation à la haine” (par des juges gauchistes), il récidivera avec force sur Europe 1 pour marquer sa liberté de pensée: “Je dis qu’ils sont inférieurs moralement!”.
Tous ces croisés de l’amour naturel se battent depuis longtemps pour sauver l’ordre familial, l’institution sacrée du mariage (tardivement, hélas, devenue un contrat civil), et nous sauver de la pente mortelle de la décadence morale, déjà si lourde de conséquences: les socialistes athées n’ont-ils pas défendu la contraception, l’avortement libre, le divorce par commun accord, la pilule du lendemain, les familles monoparentales, le droit des célibataires et des couples stériles à adopter, le droits des femmes non mariées à la PMA (procréation médicalement assistée), l’accouchement sous X, les gardes d’enfant par plusieurs familles recomposées, les enquêtes sur les errements pédophiliques de l’Eglise – autant d’attaques iniques contre les principes de la religion et les piliers de toujours de nos sociétés.
On se souvient avec émotion de la grande manifestation du 7 novembre 1997 appelée par le “Collectif pour le mariage” contre l’affreux PACS, qui regroupait des députés de la droite classique (dont ce cher Nicolas Sarkozy), notre pasionaria Christine Boutin (elle avait osé brandir la Bible en pleine Assemblée Nationale rappelant que l’Église devait imposer sa morale à la République), des militants des AFC (associations familiales proches du respecté Front National), de nombreuses associations conservatrices comme l’Alliance pour les droits de la vie (opposée à l’avortement mais pas aux faiseuses d’ange), le Rassemblement pour les mères au foyer, Enfance et sécurité, La Mouette, et bien d’autres mouvements de notre bonne vieille droite radicale.
Une manifestation où l’on a entendu crier avec enthousiasme “Les pédés en prison!”, “Aimeriez-vous être élevés par un couple contre nature?”, “Deux papas, deux mamans, bonjour les dégâts!”. Cet indigne Pacte Civil de Solidarité ou PACS, ancêtre du mariage gay, toujours massivement rejeté par la France vive et croyante, qui avait fait s’écrier avec une juste colère, à la buvette de l’Assemblée Nationale, l’UDF Michel Meylan: “S’il y a des pédés ici, je leur pisse à la raie!”. ■
Mon Dieu! les socialistes amoraux collectivistes veulent nous imposer un mariage contre-nature, contraire à toutes les valeurs familiales et religieuses, qui attente à la dignité humaine et nous précipite dans un monde de turpitudes. Heureusement des esprits forts, des journalistes humanistes, des prêtres, de imams se dressent contre cette honte nationale. Tour d’horizon de la résistance bien-pensante à la conspiration des sodomites au printemps 2013.
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…On ne dira jamais assez les dangers des pentes glissantes. Voyez comment, adolescent, jouer loin des professeurs sous un préau sombre, ou pire, fréquenter les douches et les vestiaires collectifs, vous met en danger de croiser une ou un pervers polymorphe qui dévoiera à jamais votre sexualité naturelle. Alors, garçon, vous commettrez bientôt l’odieux acte de sodomie, récusé par la Bible elle-même, fille, vous profanerez l’autel sacré de la reproduction avant le mariage. Et demain, entraîné sur cette pente fatale, vous soutiendrez l’infâme “mariage gay” voulu par les socialistes athées, qui nous le savons trop bien mène aux pires dérives morales et charnelles – comme les esprits forts, Dieu soit loué, nous le rappellent depuis quelques semaines dans leurs journaux et leurs prêches pour arrêter cette infamie…
Voyez le site Le Figaro.fr du 14 novembre qui nous prévenait par ce gros titre en page Info: “Mariage gay: risque de zoophilie”. Tout à sa croisade contre l’honteuse alliance homosexuelle, le journaliste citait à foison les lourds arguments de l’Union des Organisations Islamiques de France (UOIF), qui proclament avec sagesse: “Si le mariage entre deux personnes du même sexe devient une norme, alors les revendications les plus incongrues peuvent le devenir. Qui pourra délégitimer la zoophilie et la polyandrie au nom du sacro-saint amour?” Le Figaro ne démentait pas ces analyses inquiètes, au contraire, il les mettait en Home page. Par le fait, existe-t-il quelque différence entre forniquer avec un homosexuel ou avec une chèvre, un baudet ou un mastiff?
Aucune, puisque nous sommes dans tous les cas sortis de la Nature, passés dans le cloaque, entraînés vers le pire, reniant l’universel accouplement des femmes et des hommes après le mariage voulu par la Création divine Une forme d’amour dénaturée, l’infernale sodomie, en entraîne bientôt une autre, puis une autre, plus terrible encore, plus… bestiale – revoilà le fameux effet de glissade vers les abîmes dont nous parlions…
Heureusement, après leurs frères musulmans, bien des chrétiens ont compris cette logique de dénaturation. En 1977 déjà, lors des premiers mouvements homosexuels aux Etats Unis réclamant plus de tolérance envers les amours minoritaires (la dictature des minorités commençait!), la populaire chanteuse américaine Anita Bryant avait déclaré avec lucidité: “Si on donne des droits aux gays, il faudra ensuite en donner à ceux qui couchent avec des saint-bernard”. Elle avait même ajouté qu’elle comprenait le meurtre d’un homosexuel “par amour du Christ!”. Ce cri du coeur avait précipité dans les rues de New York et de San Francisco des dizaines de milliers de sodomites indignés – les dégoûtantes “gay pride” –, il n’empêche, la chanteuse révélait la même vérité profonde que celle énoncée par nos frères islamistes: la relation homosexuelle bafoue l’Ordre des choses de la Création, ruine toute morale sexuelle, et nous précipite vers l’enfer de la sodomie et la bestialité.
De prestigieux opposants actuels au mariage gay en France se sont souvenus avec bonheur de ces redoutables effets d’engrenage. Ainsi, le 14 octobre dernier, le cardinal Philippe Barbarin, l’archevêque de Lyon, un saint homme d’habitude très taiseux sur les questions sexuelles (notamment sur les abus sur mineur répétés reprochés par des mécréants à un prêtre de son diocèse), a déclaré sur RTL que le mariage homosexuel ouvrait la voie… à l’inceste. “Après, ça a des quantités de conséquences qui sont innombrables. Après, ils vont vouloir faire des couples à trois ou à quatre. Après, un jour peut-être, l’interdiction de l’inceste tombera.”
L’archevêque, hélas, ne se trompe pas, ici encore la logique fatale de l’effet pervers guette ces ouailles perdues: en voulant se marier, adopter des enfants, les “bougres” révèlent leurs désirs secrets. S’ils élèvent des mineurs, ce n’est pas comme ils disent pour fonder une famille ou régulariser les douloureuses questions légales qui les pénalisent eux et les 100.000 enfants déjà élevés par les couples homosexuels (car nous en sommes là!), mais pour pouvoir… je n’ose l’écrire… forniquer avec ces petits êtres – libérer leurs désirs pédophiles, tels tous ces (hélas nombreux) prêtres satanistes cachés dans le giron de notre sainte mère l’Église. Éternelle Sodome…
Dans Le Figaro même, de brillants éditorialistes connus pour l’acuité de leurs analyses et la générosité de leur philosophie, rappellent à l’encan les affres associés à la liaison homosexuelle et à son officialisation devant un maire de la République. Ce serait, selon le pénétrant Yvan Rioufol “céder à la tyrannie des minorités”, (car bien sûr la majorité n’est jamais tyrannique), qui ajoutait: “Qu’est-ce qui interdirait ensuite de réclamer la légalisation de la polygamie?” Un implacable raisonnement.
Même grave questionnement chez l’humaniste Éric Zemmour, grand défenseur de la paix sociale, qui, reprenant avec vigueur l’argument des musulmans radicaux, explique que le mariage gay se justifiant au nom de “l’amour”, il sera donc possible d’envisager l’union d’un père et d’une fille, ou beaucoup plus: “Pourquoi ensuite interdire le mariage entre un frère et une sœur, des mariages à trois, quatre personnes qui s’aiment.” Il a terriblement raison: l’amour est une notion si vaste, si polysémique, un tel fourre-tout, pourquoi alors ne pas épouser en secondes noces sa mamie adorée ou la cousine Marine, que nous aimons de plus en plus? Malheureux gays, ils ne mesurent pas les conséquences dévastatrices de leur funeste perversion…
Avec courage et indépendance d’esprit, ces éditorialistes développaient la même ligne éditoriale que leur Président-Directeur Général, Serge Dassault, propriétaire du Figaro, qui rappelait le 8 novembre sur France Culture combien l’homosexualité est pernicieuse, et surtout galopante: “On va avoir un pays d’homos. Eh bien, alors, dans dix ans, il n’y a plus personne. C’est stupide!” Stupide, il l’a dit! Il ajoutait avec science “Regardez dans l’histoire, la Grèce, l’homosexualité est une des raisons de sa décadence” (Socrate le corrupteur de la jeunesse était socratique, n’oublions pas) et poursuivait avec intelligence: “Décadence totale, bien sûr. C’est l’arrêt de la famille, c’est l’arrêt du développement des enfants, c’est l’arrêt de l’éducation. C’est un danger énorme pour l’ensemble de la nation, énorme!”. C’est cela, nous sommes dans l’énorme…
Serge Dassault rejoignait les propos de l’actuel président du RPF, Christian Vanneste, longtemps apparenté UMP, qui a déclaré audacieusement en janvier 2005 à l’Assemblée Nationale, puis à la Voix du Nord: “Le comportement homosexuel est une menace pour la survie de l’humanité” (car cet échauffement le tourmente à raison plus encore que le réchauffement climatique). Condamné en première instance par la Cour de Lille pour “incitation à la haine” (par des juges gauchistes), il récidivera avec force sur Europe 1 pour marquer sa liberté de pensée: “Je dis qu’ils sont inférieurs moralement!”.
Tous ces croisés de l’amour naturel se battent depuis longtemps pour sauver l’ordre familial, l’institution sacrée du mariage (tardivement, hélas, devenue un contrat civil), et nous sauver de la pente mortelle de la décadence morale, déjà si lourde de conséquences: les socialistes athées n’ont-ils pas défendu la contraception, l’avortement libre, le divorce par commun accord, la pilule du lendemain, les familles monoparentales, le droit des célibataires et des couples stériles à adopter, le droits des femmes non mariées à la PMA (procréation médicalement assistée), l’accouchement sous X, les gardes d’enfant par plusieurs familles recomposées, les enquêtes sur les errements pédophiliques de l’Eglise – autant d’attaques iniques contre les principes de la religion et les piliers de toujours de nos sociétés.
On se souvient avec émotion de la grande manifestation du 7 novembre 1997 appelée par le “Collectif pour le mariage” contre l’affreux PACS, qui regroupait des députés de la droite classique (dont ce cher Nicolas Sarkozy), notre pasionaria Christine Boutin (elle avait osé brandir la Bible en pleine Assemblée Nationale rappelant que l’Église devait imposer sa morale à la République), des militants des AFC (associations familiales proches du respecté Front National), de nombreuses associations conservatrices comme l’Alliance pour les droits de la vie (opposée à l’avortement mais pas aux faiseuses d’ange), le Rassemblement pour les mères au foyer, Enfance et sécurité, La Mouette, et bien d’autres mouvements de notre bonne vieille droite radicale.
Une manifestation où l’on a entendu crier avec enthousiasme “Les pédés en prison!”, “Aimeriez-vous être élevés par un couple contre nature?”, “Deux papas, deux mamans, bonjour les dégâts!”. Cet indigne Pacte Civil de Solidarité ou PACS, ancêtre du mariage gay, toujours massivement rejeté par la France vive et croyante, qui avait fait s’écrier avec une juste colère, à la buvette de l’Assemblée Nationale, l’UDF Michel Meylan: “S’il y a des pédés ici, je leur pisse à la raie!”. ■
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Frédéric Joignot, journaliste, romancier, essayiste. Dernier ouvrage: L’Art de la ruse (Tohu Bohu, 2018).
Blog invité du Monde: lemonde.fr/blog/fredericjoignot
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