TRUMP EST-IL “INSTABLE”,
“NARCISSIQUE” ET “DANGEREUX?”
Frédéric Joignot
TRUMP EST-IL “INSTABLE”,
“NARCISSIQUE” ET “DANGEREUX?”
Frédéric Joignot
We Stand United - NYC Rally on Night Before Trump’s Inauguration. Author: mathiaswasik from New York City, USA.
Après les événements inouïs de l’invasion du Capitole le 6 janvier 2021 par une foule de militants extrémistes attisés par le appels de Donald Trump à marcher sur les deux chambres, l’élu républicain de l’Illinois Adam Kinzinger a déclaré que Trump était “inapte” et “malade” et devait être destitué “pour le bien de notre démocratie.” De son côté, la dirigeante démocrate Nancy Pelosi, n’a pas mâché ses mots sur CBS: “Le responsable de l’exécutif est un président dérangé, dangereux et incontrôlable.” Elle n’a pas hésité a appeler vendredi le président des chefs d’état-major inter-armées, Mark Milley, pour lui demander de “restreindre” l’accès du président sortant aux “codes de lancement” des armes nucléaires: “J’ai parlé avec le chef d’état-major américain ce matin pour discuter de la manière d’empêcher un président instable de mener une action militaire hostile.”
____
C’est à se demander si Donald Trump n’a pas vraiment déraillé? De nombreux témoignages de coulisse relatés dans les grands quotidiens américains évoquent en tout cas chez le président une insurmontable “blessure narcissique” après son échec, une incapacité à accepter d’être le “loser”, un déni caractérisé de réalité, un emportement dans une spirale complotiste, au risque de mettre en péril la légitimité même du système électoral américain – la démocratie.
On retrouve cette analyse chez sa nièce, Mary Trump, une psychologue clinicienne, auteure de l’essai “Trop et jamais assez: Comment ma famille a fabriqué l’homme le plus dangereux du monde” (Albin Michel), qui assurait dans The Guardian au lendemain de l’élection de Joe Biden: “Mon oncle est désespéré, alors il va tout brûler, semer plus de chaos et de division… [et] s’il s’effondre, il va nous emmener tous avec lui.” Elle ajoutait dans l’édition de l’Observer consacrée à la victoire de Joe Biden: “Je m’inquiète de ce que Donald va faire pendant ce temps-là pour s’en prendre à la démocratie”, qualifiant son oncle de “narcissiste néfaste”, assurant qu’il était “effondré émotionnellement”, et qu’il ne “connaît que la vengeance.”
Elle a encore expliqué le 22 octobre à RTL, à Paris, que Donald Trump présente “toute une série de symptômes renvoyant à certains troubles de la personnalité”, précisant: “C’est quelqu’un qui ne se maîtrise pas, qui n’a pas une goutte d’empathie (…) Qui a besoin d’être toujours au centre de l’attention”. Des propos qu’elle étaye dans son ouvrage, multipliant les exemples inquiétants…
Ce n’est pas la première fois que des psychologues évoquent d’inquiétants problèmes d’instabilité et d’ego pathologique chez Donald Trump. Plusieurs d’entre eux, des praticiens reconnus, se sont inquiétés sur sa personnalité “borderline” dès qu’il est entré en fonction en 2016. Voici un florilège de dix de leur témoignages…
1 – “Symptômes d’instabilité mentale”, “folie des grandeurs, impulsivité, hypersensibilité aux refus et aux critiques”, “apparente incapacité à distinguer l’imaginaire de la réalité”: le 29 novembre 2016, les psychiatres Nanette Gartrell (université Stanford), Dee Mosbacher (université de Californie) et Judith Herman (Harvard) envoient une lettre ouverte à Barack Obama dans laquelle elles s’inquiètent de l’état mental de Donald Trump, tout juste élu. Elles recommandent “fortement” de le soumettre à “une évaluation neuropsychiatrique poussée” avant qu’il entre en fonctions…
2 – A leur suite, de nombreux journalistes s’interrogèrent régulièrement sur l’état mental de “l’homme le plus puissant du monde”, craignant le pire à chaque crise internationale avec la Chine, l’Iran ou l’Europe. Ainsi, le 14 novembre 2017, les fact checkers du Washington Post relevaient que Donald Trump avait fait 1.628 déclarations “fausses ou trompeuses” depuis le début de son mandat, affirmant parfois le contraire de ce qu’il soutenait mordicus la veille. Le journal parlait d’un “menteur chronique” – pathologique.
3 – De son côté, Maggie Haberman, correspondante à la Maison Blanche pour le New York Times, décrit le président dans un article paru le 28 novembre 2017 comme vivant dans un perpétuel déni de ce qui le dérange, incapable de reconnaître ses torts, “prompt” à inventer des “versions alternatives” des événements, “à tenter de créer et de vendre sa propre version de la réalité”, développant “des théories de la conspiration n’ayant aucun fondement”. Sic.
4 – Dans un billet publié le 28 février 2017 sur le site Psychology Today, deux docteurs en psychologie, Rosemary Sword et Philip Zimbardo, déclaraient retrouver chez Donald Trump les symptômes flagrants d’une “personnalité narcissique” aux “comportements offensants”: “condescendance”, “exagération grossière”, “mensonge”, “intimidation”, “jalousie”, “manque de compassion”, vision du monde “moi contre eux”, “vantardise” compensant une “estime de soi fragile”. L’article a été lu un million de fois.
5 – Le même mois, le docteur John Gartner, enseignant la psychiatrie à l’université John-Hopkins, spécialiste des personnalités borderline, lançait sur Change.org une pétition, et incitait les professionnels de santé à la signer, demandant que Donald Trump soit démis de sa fonction au nom de l’article 4 du 25e amendement de la Constitution des Etats-Unis: le président doit être remplacé s’il s’avère “incapable de s’acquitter des pouvoirs et des devoirs de sa charge”. Elle a recueilli en 3 mois 68.435 signatures.
Cette pétition a suscité une vaste polémique: bafoue-t-elle l’éthique médicale? Aux Etats-Unis, la “règle Goldwater” de l’American Psychiatric Association interdit aux psychiatres de donner un avis professionnel sur une personnalité publique s’ils ne l’ont pas examinée et suivie personnellement. En 1964, le sénateur Barry Goldwater, jugé inapte à être président par plusieurs psychiatres renommés, avait porté plainte contre eux et il avait gagné.
Après les événements inouïs de l’invasion du Capitole le 6 janvier 2021 par une foule de militants extrémistes attisés par le appels de Donald Trump à marcher sur les deux chambres, l’élu républicain de l’Illinois Adam Kinzinger a déclaré que Trump était “inapte” et “malade” et devait être destitué “pour le bien de notre démocratie.” De son côté, la dirigeante démocrate Nancy Pelosi, n’a pas mâché ses mots sur CBS: “Le responsable de l’exécutif est un président dérangé, dangereux et incontrôlable.” Elle n’a pas hésité a appeler vendredi le président des chefs d’état-major inter-armées, Mark Milley, pour lui demander de “restreindre” l’accès du président sortant aux “codes de lancement” des armes nucléaires: “J’ai parlé avec le chef d’état-major américain ce matin pour discuter de la manière d’empêcher un président instable de mener une action militaire hostile.”
C’est à se demander si Donald Trump n’a pas vraiment déraillé? De nombreux témoignages de coulisse relatés dans les grands quotidiens américains évoquent en tout cas chez le président une insurmontable “blessure narcissique” après son échec, une incapacité à accepter d’être le “loser”, un déni caractérisé de réalité, un emportement dans une spirale complotiste, au risque de mettre en péril la légitimité même du système électoral américain – la démocratie.
On retrouve cette analyse chez sa nièce, Mary Trump, une psychologue clinicienne, auteure de l’essai “Trop et jamais assez: Comment ma famille a fabriqué l’homme le plus dangereux du monde” (Albin Michel), qui assurait dans The Guardian au lendemain de l’élection de Joe Biden: “Mon oncle est désespéré, alors il va tout brûler, semer plus de chaos et de division… [et] s’il s’effondre, il va nous emmener tous avec lui.” Elle ajoutait dans l’édition de l’Observer consacrée à la victoire de Joe Biden: “Je m’inquiète de ce que Donald va faire pendant ce temps-là pour s’en prendre à la démocratie”, qualifiant son oncle de “narcissiste néfaste”, assurant qu’il était “effondré émotionnellement”, et qu’il ne “connaît que la vengeance.”
Elle a encore expliqué le 22 octobre à RTL, à Paris, que Donald Trump présente “toute une série de symptômes renvoyant à certains troubles de la personnalité”, précisant: “C’est quelqu’un qui ne se maîtrise pas, qui n’a pas une goutte d’empathie (…) Qui a besoin d’être toujours au centre de l’attention”. Des propos qu’elle étaye dans son ouvrage, multipliant les exemples inquiétants…
Ce n’est pas la première fois que des psychologues évoquent d’inquiétants problèmes d’instabilité et d’ego pathologique chez Donald Trump. Plusieurs d’entre eux, des praticiens reconnus, se sont inquiétés sur sa personnalité “borderline” dès qu’il est entré en fonction en 2016. Voici un florilège de dix de leur témoignages…
1 – “Symptômes d’instabilité mentale”, “folie des grandeurs, impulsivité, hypersensibilité aux refus et aux critiques”, “apparente incapacité à distinguer l’imaginaire de la réalité”: le 29 novembre 2016, les psychiatres Nanette Gartrell (université Stanford), Dee Mosbacher (université de Californie) et Judith Herman (Harvard) envoient une lettre ouverte à Barack Obama dans laquelle elles s’inquiètent de l’état mental de Donald Trump, tout juste élu. Elles recommandent “fortement” de le soumettre à “une évaluation neuropsychiatrique poussée” avant qu’il entre en fonctions…
2 – A leur suite, de nombreux journalistes s’interrogèrent régulièrement sur l’état mental de “l’homme le plus puissant du monde”, craignant le pire à chaque crise internationale avec la Chine, l’Iran ou l’Europe. Ainsi, le 14 novembre 2017, les fact checkers du Washington Post relevaient que Donald Trump avait fait 1.628 déclarations “fausses ou trompeuses” depuis le début de son mandat, affirmant parfois le contraire de ce qu’il soutenait mordicus la veille. Le journal parlait d’un “menteur chronique” – pathologique.
3 – De son côté, Maggie Haberman, correspondante à la Maison Blanche pour le New York Times, décrit le président dans un article paru le 28 novembre 2017 comme vivant dans un perpétuel déni de ce qui le dérange, incapable de reconnaître ses torts, “prompt” à inventer des “versions alternatives” des événements, “à tenter de créer et de vendre sa propre version de la réalité”, développant “des théories de la conspiration n’ayant aucun fondement”. Sic.
4 – Dans un billet publié le 28 février 2017 sur le site Psychology Today, deux docteurs en psychologie, Rosemary Sword et Philip Zimbardo, déclaraient retrouver chez Donald Trump les symptômes flagrants d’une “personnalité narcissique” aux “comportements offensants”: “condescendance”, “exagération grossière”, “mensonge”, “intimidation”, “jalousie”, “manque de compassion”, vision du monde “moi contre eux”, “vantardise” compensant une “estime de soi fragile”. L’article a été lu un million de fois.
5 – Le même mois, le docteur John Gartner, enseignant la psychiatrie à l’université John-Hopkins, spécialiste des personnalités borderline, lançait sur Change.org une pétition, et incitait les professionnels de santé à la signer, demandant que Donald Trump soit démis de sa fonction au nom de l’article 4 du 25e amendement de la Constitution des Etats-Unis: le président doit être remplacé s’il s’avère “incapable de s’acquitter des pouvoirs et des devoirs de sa charge”. Elle a recueilli en 3 mois 68.435 signatures.
Cette pétition a suscité une vaste polémique: bafoue-t-elle l’éthique médicale? Aux Etats-Unis, la “règle Goldwater” de l’American Psychiatric Association interdit aux psychiatres de donner un avis professionnel sur une personnalité publique s’ils ne l’ont pas examinée et suivie personnellement. En 1964, le sénateur Barry Goldwater, jugé inapte à être président par plusieurs psychiatres renommés, avait porté plainte contre eux et il avait gagné.
6 – Pourtant, concernant Donald Trump, beaucoup de médecins estiment qu’il est de leur “responsabilité éthique” d’“alerter” le public – en whistleblowers. Certains ont lancé le mouvement Duty To Warn (“devoir d’alerter”, www.adutytowarn.org), où, s’ils ne proposent pas une analyse psychiatrique du président, décryptent sa “dangerosité” – comme ils le feraient pour toute personne qu’ils verraient comme un “danger public.”
7 – Pour préciser les facettes de cette “dangerosité”, vingt-sept spécialistes de la santé mentale ont publié en octobre The Dangerous Case of Donald Trump (ed. Thomas Dunne, non traduit). Rosemary K.M. Sword et Philip Zimbardo, s’appuyant sur les tweets et les déclarations du président, voient en lui un “hédonisme du présent extrême et débridé”: il surréagit à l’événement comme un “junkie à l’adrénaline” sans penser aux conséquences de ses actes. Il se conduit de façon “infantile” en multipliant les mensonges, les “remarques immatures sur le sexe” ou la taille de son pénis, manifestant un besoin perpétuel d’attention comme une star de la télé-réalité déchue (qu’il a été).
8 – Lance Dodes, ancien professeur à Harvard, estime pour sa part qu’un homme puissant qui ment, triche, trompe, arnaque, manipule et n’a cure de ceux qu’il blesse n’est pas seulement cynique et immoral, il souffre d’insuffisance d’humanité et d’un manque d’empathie: il s’agirait d’une forme de “sociopathie.”
9 – La troisième partie du livre analyse les effets psychologiques de la présidence Trump sur les Américains eux-mêmes. Ce n’est pas sans conséquence qu’en pays soit dirigé par une personnalité caractérielle et chroniquement menteuse. Jennifer Panning évoque un “syndrome post-électoral” américain: beaucoup de gens, même chez les républicains, s’inquiètent et s’efforcent de trouver “normal” ce qui leur semble malgré tout “anormal” dans cette présidence mensongère, egotique, erratique et vantarde.
Elizabeth Mika et Harper West s’intéressent au “triangle toxique” qui s’établit entre un dirigeant narcissique arrogant et clivant sur tous les sujets, mobilisant ses partisans à tout moment pour qu’ils confirment ses bouffées de grandeur, approuvent ses critiques féroces et répétées des médias “fake news” ou des démocrates “socialistes”, ou soutiennent ses prises de positions racistes, au risque de diviser et d’ébranler gravement la société civile: un tel comportement outrageusement partisan et agressif, estime Elizabeth Mika, fait reculer l’esprit de tolérance entre les différents courants politiques américains, dégrade le débat démocratique et la responsabilité citoyenne, facilite une “déshumanisation” des relations sociales et entretient une ambiance de guerre civile.
10 – cette attitude récurrente aboutit du reste au durcissement partisan du premier cercle du pouvoir, construit et sélectionné pour adouber tous les emportements et les égarements politiques de leur chef, parfois jusqu’au détriment des intérêts de l’administration américaine, des institutions démocratiques, des services de santé et plus généralement du pays – comme en témoigne l’absence dramatique de réponse fédérale face à la pandémie du coronavirus (systématiquement sous-estimée par Trump, anti-masque militant), ou quand le président a décidé d’affaiblir considérablement la présence de l’OTAN en Europe, ce qui a affolé tous les stratèges militaires américains et européens. Ce collectif de psychiatres inquiets assurait avoir reçu dès 2016 “des appels de personnes très inquiètes venant de l’intérieur de la Maison blanche”… ■
6 – Pourtant, concernant Donald Trump, beaucoup de médecins estiment qu’il est de leur “responsabilité éthique” d’“alerter” le public – en whistleblowers. Certains ont lancé le mouvement Duty To Warn (“devoir d’alerter”, www.adutytowarn.org), où, s’ils ne proposent pas une analyse psychiatrique du président, décryptent sa “dangerosité” – comme ils le feraient pour toute personne qu’ils verraient comme un “danger public.”
7 – Pour préciser les facettes de cette “dangerosité”, vingt-sept spécialistes de la santé mentale ont publié en octobre The Dangerous Case of Donald Trump (ed. Thomas Dunne, non traduit). Rosemary K.M. Sword et Philip Zimbardo, s’appuyant sur les tweets et les déclarations du président, voient en lui un “hédonisme du présent extrême et débridé”: il surréagit à l’événement comme un “junkie à l’adrénaline” sans penser aux conséquences de ses actes. Il se conduit de façon “infantile” en multipliant les mensonges, les “remarques immatures sur le sexe” ou la taille de son pénis, manifestant un besoin perpétuel d’attention comme une star de la télé-réalité déchue (qu’il a été).
8 – Lance Dodes, ancien professeur à Harvard, estime pour sa part qu’un homme puissant qui ment, triche, trompe, arnaque, manipule et n’a cure de ceux qu’il blesse n’est pas seulement cynique et immoral, il souffre d’insuffisance d’humanité et d’un manque d’empathie: il s’agirait d’une forme de “sociopathie.”
9 – La troisième partie du livre analyse les effets psychologiques de la présidence Trump sur les Américains eux-mêmes. Ce n’est pas sans conséquence qu’en pays soit dirigé par une personnalité caractérielle et chroniquement menteuse. Jennifer Panning évoque un “syndrome post-électoral” américain: beaucoup de gens, même chez les républicains, s’inquiètent et s’efforcent de trouver “normal” ce qui leur semble malgré tout “anormal” dans cette présidence mensongère, egotique, erratique et vantarde.
Elizabeth Mika et Harper West s’intéressent au “triangle toxique” qui s’établit entre un dirigeant narcissique arrogant et clivant sur tous les sujets, mobilisant ses partisans à tout moment pour qu’ils confirment ses bouffées de grandeur, approuvent ses critiques féroces et répétées des médias “fake news” ou des démocrates “socialistes”, ou soutiennent ses prises de positions racistes, au risque de diviser et d’ébranler gravement la société civile: un tel comportement outrageusement partisan et agressif, estime Elizabeth Mika, fait reculer l’esprit de tolérance entre les différents courants politiques américains, dégrade le débat démocratique et la responsabilité citoyenne, facilite une “déshumanisation” des relations sociales et entretient une ambiance de guerre civile.
10 – cette attitude récurrente aboutit du reste au durcissement partisan du premier cercle du pouvoir, construit et sélectionné pour adouber tous les emportements et les égarements politiques de leur chef, parfois jusqu’au détriment des intérêts de l’administration américaine, des institutions démocratiques, des services de santé et plus généralement du pays – comme en témoigne l’absence dramatique de réponse fédérale face à la pandémie du coronavirus (systématiquement sous-estimée par Trump, anti-masque militant), ou quand le président a décidé d’affaiblir considérablement la présence de l’OTAN en Europe, ce qui a affolé tous les stratèges militaires américains et européens. Ce collectif de psychiatres inquiets assurait avoir reçu dès 2016 “des appels de personnes très inquiètes venant de l’intérieur de la Maison blanche”… ■
––––––––
Frédéric Joignot, journaliste, romancier, essayiste. Dernier ouvrage: L’Art de la ruse (Tohu Bohu, 2018).
Blog invité du Monde: lemonde.fr/blog/fredericjoignot
À LIRE ÉGALEMENT:
“BIDEN FAKE PRESIDENT! BOUGHT AND PAID BY CHINA!”
Frédéric Joignot
Timothy Snyder, historien, New York Times
“LE GOP EST UN GANG DE SADIQUES RADICAUX”
Noam Chomsky
LES INTELLECTUELS CONSERVATEURS S’INQUIÈTENT
Robert Kagan, The Washington Post